Faire des radios à un enfant ou à un adolescent : quels risques ?

Radios : y’a-t-il des risques ?

L’irradiation naturelle et l’activité humaine

D’abord, il faut bien avoir en tête que nous sommes naturellement soumis à une certaine irradiation naturelle (rayonnement cosmique, radon, etc.).
Cela représente environ les deux tiers de notre exposition totale. ⁣

Pour le tiers restant, il provient de l’activité humaine : essais nucléaires atmosphériques, accidents comme Tchernobyl et de l’irradiation liée à la radiothérapie et aux examens médicaux.

Les examens médicaux

Sur ce dernier point, nous pouvons tenter de limiter la dose – sur les autres émissions radioactives, c’est tout de même plus compliqué !
Les doses reçues par les patients lors d’examens radiologiques sont relativement faibles et n’ont jamais permis d’observer d’effets secondaires. Mais, on ne peut pour autant pas affirmer qu’aucun effet n’existe.
Il faut donc en pratique adopter un principe de prudence et admettre que toute exposition présente un risque d’entraîner des mutations génétiques.

Réduire le risque

Pour limiter ce risque, il faut essayer de réduire au plus bas niveau les doses administrées aux patients.
En deux mots, les radios nous fournissent des informations irremplaçables qui nous permettent de mieux soigner nos patients, mais il ne faut pas faire comme si l’examen n’avait aucun impact !
On a parfois des parents qui s’inquiètent car leur bébé est tombé du lit et qui nous réclament une radio. Mais, si le bébé va bien et qu’il ne présente aucun trouble à l’observation, il n’est absolument pas justifié de lui en faire une.

Pour en savoir plus sur les solutions existantes pour limiter l’exposition aux radiations au cours d’un suivi de scoliose, cliquer ici.