Ski, snow, skate, trampoline : la traumatologie de l’enfant augmente

Du sport toujours plus haut, toujours plus fort

Aujourd’hui, les moins de 15 ans font tout plus vite : course, ski, snow, skate, overboard, vélo, trampoline, trottinette.
Forcément, le risque d’accidents augmente, et avec lui, celui des traumatismes de l’enfant.
Chaque semaine, je vois en consultation entre 7 et 8 enfants ayant eu un accident lors d’activités sportives. Jambe cassée en sautant sur le trampoline, entorse du genou en rollers, bras cassé en jouant au foot dans le jardin… ⁣

Un enfant n’est pas un adulte

Un enfant, ce n’est pas un adulte en petit.
Son corps grandit, mais aussi son cerveau. A 6 ans, il n’a pas la même gestion de l’équilibre, ni la même spatialisation qu’un adulte, ni d’ailleurs la même conscience du danger et de ces conséquences.
Il faut toujours avoir en tête que l’enfant est une entité à part et qu’il grandit ! Ça n’est pas un petit adulte…. Par exemple, il est intéressant de prendre en compte le cumul des rayonnements ionisants tout au long de la vie et donc de bien respecter les recommandations du recours à la radiographie. On ne fait pas des radios simplement pour rassurer maman ou papa (si, si, on nous le demande parfois !).

Les protocoles d’urgences

Et on sait même que cela se produit souvent : les mercredis, weekends et les soir de semaine…. quand les cabinets de ville sont fermés….
Et qui les conduisent donc sur les bancs des urgences où des protocoles sont mis en place pour les traiter de façon adaptée.
Il est capital qu’il soit pris en charge de façon cohérente, concertée et rapide lorsqu’un accident survient.
En général, le médecin urgentiste prend en charge le jeune patient. Prodiguer des soins à un enfant demande à l’équipe d’urgence toujours pressée d’admettre un temps de prise en charge plus long. Il faut discuter, expliquer, rassurer et même remercier l’enfant. Mais, c’est dans la prise en charge de l’enfant que se trouvent certainement les moments les plus magiques de la médecine d’urgence.

Suivant le niveau de gravité, il peut être amené à consulter un orthopédiste pédiatre qui proposera une stratégie thérapeutique adaptée. C’est en tout cas, ce qui est recommandé.
Enfin, bien sûr, si la blessure nécessite une intervention chirurgicale, l’enfant sera pris en charge le plus rapidement possible.