Le casque est-il indispensable pour limiter les risques au rugby ? 

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27.04.2021

Les matchs de rugby professionnels diffusés à la télé sont parfois rudes. Mais ces images reflètent-elles vraiment le quotidien des joueurs notamment des plus jeunes ? Comment limiter les risques de traumatologie chez les jeunes joueurs de rugby ? Le casque est-il indispensable ?

 

Comment limiter les risques de traumatologie chez les jeunes joueurs de rugby

Le rugby est un sport de contacts, il peut donc y avoir des chocs. Mais, tout cela est encadré par des règles strictes et rigoureusement appliquées, par les éducateurs et les arbitres.

A quel âge commence-t-on à leur enseigner les bonnes pratiques ?

Du baby rugby jusqu’à 8 ans environ, il y a peu de contacts. Ils apprennent à tomber sans se faire mal, à aider et à compter sur son camarade, à maîtriser certaines techniques. C’est une période clé pour leur enseigner les bonnes pratiques.

Les équipements de protection sont-ils utiles ?

II existe en effet différents équipements de protection : des textiles rembourrés qui protègent le torse et les épaules des protèges dents ou encore, bien sûr, des casques. Ils peuvent tous être utiles, mais attention il ne faut pas penser qu’ils rendent invincibles !

Le plus important reste de bien respecter les règles et les techniques du jeu : placement en mêlée, en touche, ou sur une zone de plaquage, etc. Le casque est surtout utile pour protéger la peau, les oreilles et le cuir chevelu. En effet, il ne faut pas croire qu’il protège efficacement des chocs à la tête et notamment des commotions cérébrales.

Pourquoi le casque ne protège-t-il pas des commotions cérébrales ?

La commotion cérébrale, dont on parle beaucoup actuellement, est générée par une grande onde de choc qui peut partir d’un coup au niveau de l’épaule ou du dos et qui va ensuite se propager jusqu’au cerveau. Le casque a donc un intérêt assez limité dans ces cas-là. Par contre, il y a d’autres façons de l’éviter : notamment en respectant des bonnes pratiques de jeu et en apprenant aux joueurs à s’écouter. Actuellement l’un des problèmes est que les joueurs ne s’écoutent pas assez.

Le cas particulier des jeunes joueurs

Aujourd’hui, on estime qu’environ la moitié des cas de traumatologie pédiatrique qui arrivent aux urgences sont liées au sport. Les autres résultent de chutes et d’accidents de la vie courante.⁣ Et bien sûr, trois sports sont particulièrement pourvoyeurs d’accidents pour les enfants : le foot, l’équitation et le rugby.⁣

La plupart du temps, les enfants portaient leur équipement au moment de l’accident. ⁣Mais, dans certains cas, on constate que la protection était mal mise ou n’était pas ou plus à la bonne taille.⁣ Ce n’est donc pas tout d’avoir un casque, il faut encore penser à le changer régulièrement !

Pour en savoir plus, consultez notre article sur comment limiter les risques chez les jeunes joueurs. 

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